Le Bélize est un tout petit pays (250 km de long par 100 km de large environ) où il n’y a que 2 routes principales qui sont dans un état parfois calamiteux mais qui sont tout de même des « autoroutes » et les autres routes sont des pistes parfois dans un état pitoyable. Nous ne faisons donc pas beaucoup de kilomètres dans notre périple bélizien mais passons quand même pas mal de temps sut la route car en moyenne, la vitesse est de 40km/heure environ.
Nous faisons halte au Blue Hole National Park, un autre Blue Hole (nous en avions vu un de notre tour en avion, au large de la mer des Caraïbes (à côté de la Isla Bonita) mais qui est cette fois au cœur de la jungle et dans ce trou là, c’est de l’eau douce. L’eau y est fraîche et translucide, 100% pure, nous profitons donc d’un bon petit bain. Non loin de là, nous randonnons à travers la jungle dense et humide (et pleine de mosquitos assoiffés de nos sangs de grigos) afin d’atteindre une grotte de ouf que nous pouvons explorer seuls. Munis de nos lampes frontales, c’est parti, on y va. Nous avons été époustouflés ! Les photos ne lui rendent pas hommage mais Herman’s Cave est une pure merveille naturelle.
Et hop, nous reprenons la route pour rejoindre la petite bourgade d’Hopkins, notre dernier stop sur la Mer des Caraïbes avant… on ne sait pas trop quand.
Nous nous arrêtons dans un « camping » ou Elaine, une bélizienne « garifuna* » nous accueille et nous propose de nous garer directement sur la planche. Une énorme palapa avec un barbecue bricolé mais efficace et une plage agrémentée de cocotiers rien que pour nous. En effet, nous sommes les seuls à séjourner là pour 2 jours. Et activité nocturne pendant qu’on y est : pêche à la ligne pour les garçons et concert de musique traditionnelle garifuna dans un bar pour les filles. Allez, on continue, bye bye les caraïbes, on file vers l’ouest du Belize maintenant !
*Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés (les nègres marrons) et les autochtones (Caraïbes et Arawaks), mêlant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Leur nom signifie « mangeur de manioc » en arawak.
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