Nous avons dormi au pied du volcan La Malinche, dans une forêt de pins où il faisait très froid (7°C). Le lendemain matin, très tôt, petit déjeuner express, on s’habille chaudement pour une grande randonnée de 6h environ. Au démarrage, c’était déjà très dur. D’abord on marchait dans la forêt et sur le sol il y avait plein d’épines, après sur du sable, c’était des cendres volcaniques et c’était très difficile. Arrivés tout en haut, on a pique-niqué les sandwichs trop bons que papa avait préparé et la vue était vraiment très belle. Nous avons un peu dormi au soleil. Papa et Milane se sont réveillés, et sont montés encore un peu plus haut. Bien sûr ce volcan était très dur à monter, mais pour redescendre ça allait. Mais dans le sable, on glissait et on tombait.
Après le récit détaillé de Léonice, quelques infos supplémentaires. La Malinche est un volcan éteint, le 5ème plus haut sommet du Mexique, et il culmine à 4460m. Ouaich, quand même ! Il se situe à quelques dizaines de km au nord-est de Puebla. Il tient son nom de la maîtresse et interprète de Cortes, Malintzi. Cette ascension bien ardue nous a fait gravir un dénivelé de 1600m. Nous sommes montés prudemment car l’altitude – nous étions tout de même à plus de 4000m, peut être dangereuse si nous ne nous y habituons pas. Nous avons réussi à faire l’aller-retour en moins de 6h, avec notre Léonice qui est devenue un vrai cabris des montagnes, qui n’a même pas trop râlé. Le soir dodo tôt quand même, on ne faisait pas trop les malins. Un dernière nuit encore bien fraîche, avant d’affronter des journées à 40°C et nuits à 30°C !!
Le lendemain, départ tôt pour aller à Tula au nord de Mexico City. Et même pas de courbatures (ou presque) ! Tula est une cité majeure de l’ancienne culture toltèque du centre du Mexique. Nous visitons le site archéologique principalement connu pour ses statues de guerriers en pierre hautes de 4,50m. Le site est assez rapide à visiter mais il n’en reste pas moins très intéressant. Tula fut une cité assez importante entre 900 et 1150 avec une population de 35 00 habitants à son apogée. Nous avons cru comprendre que ce site s’est particulièrement développé au moment de la chute de Téotihuacan que nous avions visité lors de notre premier passage au Mexique. Une fois ce bain de culture terminé, nous partons vers la cité de Guadalajara, elle encore bien vivante a priori.
Ils sont vraiment très courageux ces jeunes et moins jeunes. Bravo!
Tu as raison ma petite Léo, c’est très dur de marcher dans du sable (ou des cendres).
Heureusement que vous n’aviez pas en plus la chaleur car pas évident de monter à une telle altitude. Personne n’a été « déboussolé » par rapport à ça ?
En tout cas, bravo à vous 5 !