Nous allons encore aller voir un volcan. Alors avant la grimpette, assez petite, mais bon, on aime bien être préparé. Alors on se tape un bon jus de canne à sucre bien frais, fait devant nos yeux et petite visite du musée du volcan super intéressant
Une fois notre petite balade terminée et un joli coucher de soleil sur les cratères du volcan Masaya apprécié, la nuit est tombée et nous offre une vue sur le magma en fusion en contrebas, une visions unique et exceptionnelle. Le volcan Masaya est l’un des sept volcans actifs du pays. Sa dernière activité notable date de janvier 2016. C’est l’un des volcans les plus actifs du Nicaragua. Un lac de lave et d’énormes champs de lave, d’anciennes coulées, sont au programme. C’est l’un des rares volcans dans le monde où il est possible de voir le magma, nous sommes vernis !
Pour continuer le voyage, nous prenons la direction de Granada.
Nous trouvons un camping au cœur de cette belle ville coloniale construite par les Espagnols pour montrer leur puissance, leur richesse, leur bon goût. Nous y rencontrons une famille de français sur le départ mais qui reste finalement deux heures de plus à papoter avec nous. Ce sont les Odysées, Marie-Caroline, Guillaume et leurs 3 garçons -Maxence, Robinson et Raphaël, tous les 3 adorables et plein de vie. Nous prenons le temps de sympathiser autour d’une bière apéritive et nous donnons RDV pour finir notre discussion et les retrouver quelques jours plus tard dans leur maison de location (ils ont besoin d’une pause de CC).
Revenons à Granada. La ville a été maintes fois détruite par les séismes, les éruptions volcaniques, les pillages des pirates, les mercenaires, elle a toujours su renaître de ses cendres et est aujourd’hui encore à la fois historique et très belle. Le mini centre avec sa plaza centrale et sa cathédrale sont splendides. Nous montons en haut de la tour d’une des nombreuses églises de la ville afin d’avoir un aperçu de l’ensemble de Granada. De là-haut, nous avons également un aperçu du grand lac Nicaragua qui fait plus de 175km de long et 70km de large et qui va se jeter ensuite dans la Mer des Caraïbes.
C’est une des raisons pour lesquelles la ville a été attaquée de nombreuses fois par les pirates, dont le célèbre capitaine Morgan. Ils arrivaient discrètement de la Mer et remontaient la nuit afin d’attaquer la ville au petit jour.
Au retour d’une balade dans la ville, il faisait environ 38°C et le propriétaire du camping nous propose une virée en bateau pour nous baigner dans le lac Nicaragua. Euh, après 1 sec de réflexion, nous disons, si, banco !! On grimpe dans le pick-up et c’est parti pour une baignade dans un lac à 28°C tout de même, mais ça fait du bien. C’est un lac qui compte pas moins de 365 ilots dont certains appartiennent à des particuliers. Ici, on peut acheter son ilot à partir de 60 000$ environ, c’est super abordable. Bon, après il n’y a pas l’électricité, rien, juste des arbres, c’est tout. Et va faire construire un truc qui ressemble à une maison sur un ilot. Donc, non, nous n’achetons pas !
Après 3 jours très agréables passés dans une ville, une petite coupe de cheveux pour Augustin et des cookies au vrai cacao du Belize, nous partons vers la laguna de Apoyo, non loin de Granada, environ 30 kilomètres. Nous séjournons dans un camping/hôtel/restaurant qui donne sur le lac. Il est apparemment tenu par des français mais nous ne les rencontrons pas. Le lieu est absolument fantastique, l’accès au lac, petite plage privée, restaurant avec des palapas très bien intégrées à la nature, tout est très beau. Et la laguna est chaude et l’eau est douce mais très légèrement salée. Elle est d’une clarté incroyable. D’une superficie de 34km2, la réserve naturelle Laguna de Apoyo contient le lac du volcan Apoyo, il s’agit d’un lac endoréique (un lac fermé qui est alimenté uniquement par les eaux de pluies et non par l’océan ou des rivières par exemple). Il s’agit en réalité d’une caldeira et non d’une lagune mais bon, on ne va pas chipoter. La caldeira d’Apoyo s’est formée il y a environ 23 000 ans, après l’effondrement du volcan Pré-Apoyo et a créé le cratère Apoyo actuel.
Les indigènes y pêchaient et ont, à certains endroits près de sa berge, gravés des pétroglyphes en l’honneur de leurs dieux. Le caractère sacré de cet espace privilégié est évident. Il y règne un calme à peine troublé par les singes hurleurs ou les guanabarrancos (oiseau symbole du Nicaragua). Nous prenons le temps de la découvrir en kayak et en paddle. Le lieu est très très agréable, on aurait envie de rester plus longtemps mais ça fait déjà 2 jours que nous en profitons et nous avons RDV avec les Odysées avec un cours de poterie au passage, alors on file !
Ah la coupe de cheveux d’Augustin est signée Adrien… mais en effet il semblait gêné par la longueur.
Je comprends qu’avec ce genre de paysage et environnement on a du mal à quitter les lieux.