Arrêt dans une petite ville coloniale absolument charmante à Comayagua, l’ancienne capitale du Honduras jusqu’en 1880 environ où le pouvoir a été transféré un peu plus au sud, à Tegucigalpa. Nous n’avons eu qu’un aperçu rapide de Tegu, une ville tentaculaire assez classique de l’Amérique Centrale, circulation dense, collines surpeuplées de logements colorés faits de bric et de broc et quelques grands immeubles en plein centre ville. Il s’agit aussi d’une des villes les plus criminelles de CA dont on ne s’attarde pas trop. C’est pourquoi nous préférons nous prêter à Comayagua une bourgade plus tranquille où nous avons flâné quelques instants et mangé comme des rois dans le meilleur restaurant de la ville, chez Ricardo, où Ricardo nous sert lui-même des plats typiques et délicieux. Pause gourmande très appréciée !! La balade dans la ville nous a également permis d’apprécier leurs installations électriques du dernier cri. Attention, électriciens sensibles, s’abstenir de regarder les photos ! 

Notre point d’arrêt principal au Honduras est Copan. Il s’agit d’un site de ruines mayas, c’est le lieu le plus visité du Honduras, à l’ouest du pays, non loin de la frontière du Guatemala.  

On vous raconte tout, comme si vous y étiez allés. 

Découvert en 1570 par Diego García de Palacio, un marin et scientifique espagnol, le site maya de Copán est l’un des sites majeurs de la civilisation maya. Il constituait le centre politique, civil et religieux de la vallée de Copán, il était la référence culturelle d’un très vaste territoire. Nous avons été stupéfaits par l’état dans lequel le site se trouve. Tout est très bien conservé. La plupart des temples ont été reconstitué comme des puzzles pae les archéologues. La différence notable avec les autres sites mayas ou aztèques que nous avons visité durant notre périple est que les sculptures de Copán sont très présentes sur de nombreuses stèles et altars. Elles sont partout. Un escalier magnifique de 63 marches est orné de plus de 2000 glyphes incroyables. On s’imagine la difficulté pour graver ces pierres avec le peu d’outils que les mayas avaient en leur possession à l’époque. La place centrale, l’Acropole et le jeu de pelote sont absolument superbes également. La construction de la Grande Place et de l’Acropole témoigne de prodigieux efforts : plus de trois hectares et un sol nivelé et à l’origine pavé pour la première, et pour la seconde, la surélévation de son énorme masse qui se dresse à environ 30 mètres du sol.

Au coeur du grand parc, nous croisons des dizaines de perroquets multicolores plus beaux les uns que les autres. Le personnel du parc les nourrit, donc ils reviennent régulièrement aux mêmes endroits dans le parc des ruines. Ils sont tout de même encore sauvages, nous ne pouvons pas vraiment les approcher mais nous avons réussi à les voir d’assez près et leurs envols sont majestueux. En plus des ruines, ce moment magique de découverte des perroquets nous a envouté !